Claudia Chan Tak est une artiste pluridisciplinaire québécoise d’origine malgache-chinoise, formée en arts visuels (Concordia, Baccalauréat avec distinction 2009) et en danse contemporaine (UQAM, Baccalauréat 2012 & Maîtrise 2017). Son parcours artistique et militant est profondément ancré dans la valorisation des communautés asiatiques, qu’elle défend à travers ses projets.
Pour souligner la qualité de son travail, elle reçoit en 2015 le Prix William Douglas et le Prix Mécènes investis pour les arts en 2018. En plus de participer à des jurys artistiques et à l’organisation de nombreux événements, elle fait partie de la Coalition asiatique pour une relève émancipatrice (La CARÉ), un regroupement qui a été récipiendaire du Prix Coup de cœur de la diversité Paul-Gérin Lajoie 2020-2021. En 2022, elle reçoit le prestigieux Prix Envol remis par les Prix de la danse et le Conseil des arts de Montréal pour souligner sa pratique artistique, communautaire et commissariale qui valorise la diversité culturelle et les pratiques inclusives.
Ses créations chorégraphiques l’ont menée sur plusieurs scènes, dont La Chapelle en 2023 avec Au revoir zébu, Tangente en 2018 avec l’installation chorégraphique Bienvenue chez moi, petite malgache-chinoise, MAI (Montréal arts interculturels) en 2016 avec Moi, petite malgache-chinoise. À titre de chorégraphe, Claudia a également créé L’art d’être seul.es qui a été présenté au Festival À corps en France en 2018 et elle a pris part à la création de Labo-Mix au Théâtre de Liège dans le cadre du Forum mondial de la langue française en 2015.
En théâtre, elle défend des premiers rôles dans les mises en scène de Vincent Kim (La démagogie des dragons, Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, 2024), Solène Paré (Les Louves, Espace Go, 2019), Jean-François Guilbault (L’Arche de Noémie, L’Arrière Scène 2020) et Anne-Sophie Rouleau (Home Dépôt : un musée du périssable, Espace Libre, 2019).
À titre d’artiste visuelle, Claudia a créé La nostalgie du papillon malgache en 2024 à l’Espace Transmission dans lequel elle campe également les rôles de chorégraphe et d’interprète. Grâce à ce projet, Claudia devient la première artiste en danse en résidence à l’Insectarium, s’imposant comme artiste pluridisciplinaire. En 2016, Claudia a créé Hydra à la Place des Arts dans le cadre du Festival TransAmériques.
Claudia aspire à poursuivre un travail pluridisciplinaire en mêlant tous les médiums artistiques qu’elle pratique. Elle veut continuer à travailler sur l’autobiographie et la valorisation des identités culturelles.