Tangente conceptuelle

Tangente conceptuelle : neo-contemporary duet, pour un requiem intellectuel est le troisième duo de Claudia Chan Tak et Louis-Elyan Martin. Après avoir abordé la place de la nudité en danse contemporaine et les différents moyens de faire de l’argent en étant de jeunes chorégraphes de la relève dans leurs précédentes créations, ils explorent dans ce troisième volet l’art conceptuel.

CRITIQUES

[…] the piece poked fun at stereotypes of contemporary dance and conceptual art, all with a healthy dose of self-mocking humour. From the assumed heteronormativity of contemporary dance, to the need to have audience interaction, nudity, and a “dance section” in your show, no cliché was too old for Chan Tak and Matin, as long as you turn that “cliché” into a “concept”. They even poked fun at a recent debate in the Montreal dance community surrounding the visual materials on Tangente’s website and promotional materials, proving that no topic was off limits to these conceptual jokers. 
Helen Simard, Danscussions, 18 mars 2017
Ce troisième volet d’une trilogie dont j’avais bien apprécié les deux premiers, s’est avéré moins porté sur l’oral et plus sur les gestes. Et le programme nous l’annonçait, “trop de tout” et cela s’est présenté par une explosion de gestes “too much” (mais souvent très beaux), jusqu’à la finale durant laquelle le quatrième mur a subi l’outrage. Je retiens aussi un des tableaux dans lequel Claudia Chan Tak m’a fourni une superbe illustration de l’expression “s’éclater”. Du grand jeu !
Robert St-Amour, Sur les pas du spectateur, 20 mars 2017
This trio really wanted to bring the house down, with a choreography as eclectic as it was original. Playing with erotic abandonment, they exploded onstage with a fury hard to contain. Helped by a superb soundtrack, they explored a side of the “too much-too many”, as explained in the program: “Too many movements, too much technique, too many lines, too much emotions, too many hashtags, to much poetry…” The defining moments for this choreography is the opening up of the lateral wall of the stage, the transgender moves of Louis-Elyan Martin in high heels, and the yelling finale by a Claudia Chan Tak, metamorphosed into a harpy or a valkyrie, on a high-pitched tone, crying out concepts written on cards – highly imaginative, praiseworthy for the limitlessness of the ride.
Luc Archambault, Westmount Mag, 25 mars 2017
Satyre des danses de couple lyrique à la « So You Think You Can Dance ». Ajoutons à tout ça des beaux mouvements exécutés avec le plus de précision et de grâce possible ; le tour est joué. Ils ont décidé de nous en mettre plein la vue pour commencer. Ensuite, tout s’enchaîne assez rapidement… Sans s’arrêter. Beaucoup, beaucoup d’images « déjà-vu », présentant des clichés et des caricatures de concepts et images utilisés dans certaines chorégraphies et performances. […] Bref, tout dans cette pièce est dit et dévoilé ; il n’y a pas de cachoterie. « Is this a fake show being played ? » crie Claudia Chan Tak, qui poignarde le quatrième mur pour finir en beauté ce satyre brillamment construit.
Jessica Perry, DF Danse, 27 mars 2017

ÉQUIPE DE CRÉATION

Création et interprétation : Claudia Chan Tak & Louis-Elyan Martin
Interprétation : Sébastien Provencher
Conception des éclairages : Hugo Dalphond

Tangente conceptuelle : neo-contemporary duet, pour un requiem intellectuel a bénéficié de résidences de création à l’Espace Marie Chouinard, à l’École Louise Lapierre Danse, au Département de danse de l’UQAM grâce au Programme d’aide aux artistes et au Réseau Accès culture (Maison de la culture Rosemont-de-la-Petite-Patrie et Centre Culturel Georges Vanier)

Représentations

– 16 au 19 mars 2017 : Tangente


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